Sumo Festival Toulon

Live-Report : une nuit à la SumoTronik

Dimanche 19/10 – 10h du matin :

On pourrait s’y méprendre. La place de la Liberté ou le plateau de The Walking Dead ?
Quelques groupes de zombis occupent les lieux. La cause ? La SumoTronik.
Retour sur la soirée qu’il ne fallait rater sous aucun prétexte.

 

Devant le Zénith de Toulon – Samedi – 20h30 :

Le thème : Party Animals. Peu ont vraiment joué le jeu mais la file d’attente qui se forme devant le Zénith est loin d’être triste. Pikachu est toujours présent, licornes, Tigrou, zèbres… Tous sont prêts à pénétrer dans le temple de l’électro. Plus qu’une demie-heure, ça s’agite déjà sur le parking.

 

Zénith de Toulon – Samedi – 21h00 :

Les portes s’ouvrent et la foule s’élance dans l’Oméga Live, une des trois salles du Zénith.
Monkey Broz, collectif hip-hop/trap fait bouger le public de la petite salle. Casquettes, T-shirts, masques, les DJ jouent la carte des goodies. Excellent warm-up.

 

Zénith de Toulon – Samedi – 22h00 :

Les autres salles s’ouvrent progressivement. On laisse le hip-hop à l’Oméga pour une séance de Mario à la Gaming Zone. En place sur les canapés, on récupère d’une heure intense avec une petite partie. Le calme avant la tempête.
Certains préfèrent enfiler le costume de sumo au milieu du hall pour se pousser hors du tapis, SumoTronik oblige. Nous, on a déjà trop chaud pour ça.

La soirée commence réellement lorsqu’on passe les doubles-portes de la grande salle du Zénith.
123MKR, le jeune producteur électro français commence en douceur. Ambiance future house. Les basses du Zénith tiennent le choc. Ça commence bien.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=SlXcgE_7s5A#t=172[/youtube]

 

Zénith de Toulon – Samedi – 23h00 :

Alors que les lourds beats de l’électro de Panteros666 secouent la grande salle du Zénith. On patiente calmement (ou presque) devant la petite salle : Silent Native Disco. Comme l’année dernière, le principe est simple. Deux DJ’s, pas l’ombre d’une enceinte, tout se passe directement dans nos oreilles. Des bénévoles nous prêtent un casque à l’entrée, dessus, deux positions : rouge ou bleue, correspondant aux deux DJ’s en face de nous. Un très bon moyen de passer une bonne soirée sans avoir besoin de crier pour parler à ses potes. Et ça envoie. Opsygen (Kipi Vibration/AcidMetrixx), avec leur transe intense, – on reconnait quelques sons du « Fantôme » de Claude VonStroke & Jaw – (en bleu) sont en concurrence avec les DJ’s de Green Nation, qui envoient des beats tech-house un peu groovy d’un autre monde. On adore.

 

Zénith de Toulon – Samedi – 23h40 :

Retour dans la grande salle pour profiter des vingts dernières minutes du set de Panteros666.
L’ambiance est de plus en plus électrique. « Dance Like Machine » résonne enfin et les animaux de la salle de déchaînent. Brodinski, du label Bromance, coqueluche de l’électro française lâche de lourdes basses sur la scène toulonnaise. On danse sur « Give Me Back The Night », l’excellent featuring avec Theophilius London. La salle est comble.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zvP9D3N-UZs[/youtube]

 

Zénith de Toulon – Dimanche – 1h15 :

« Time flies when you’re having fun. » Il est déjà une heure et quart et le set de Brodinski touche à sa fin. Pas le temps de se poser, le grand maître de la soirée, Étienne de Crécy arrive déjà.
Célèbre ponte de l’électro house, Étienne de Crécy a littéralement fait vibrer le Zénith avec un set excellent. Ça se secoue sur « Hashtag My Ass », « No Brain », c’est un peu l’effet que ça fait. On s’hydrate.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Z-3z3DNUGiE[/youtube]

 

Zénith de Toulon – Dimanche – 2h25 :

On sort un respirer un peu. Les jeux de lumières et les canons de fumée montent vite à la tête. Heureusement, on peut faire un tour à l’Espace Chill Out. Ambiance détendue sur les coussins et les tapis avec des sessions de méditation passive sur des séries de Ohm Ohm Ohm… On s’accorde une petite pause. Le hall ne désemplit pas. On bénit les bénévoles Haribo qui nous donnent des lunettes de l’espace (celles qui nous font rentrer dans les gens parce qu’avec, on voit tout noir) et des bonbons qui piquent. Et ça, c’est super cool.
Dans le hall, on retrouve aussi Damien Lonegro, notre disquaire préféré qui est venu en partenaire pour vendre quelques vinyles, le pied.
De retour dans l’Oméga Live, où Tha Trickaz, le duo des DJ’s masqués parisiens le plus connu (non, on ne vous parle pas de Daft Punk) mixe déjà depuis près d’une demie-heure. D’n’B, dubstep, trap music : le mélange est efficace et la salle est transportée dans un état d’exaltation.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=IVmd66Y1DfI[/youtube]

 

Zénith de Toulon – Dimanche – 3h05 :

Tha Trickaz clôt doucement son set pour laisser place à Matchette, jeune DJ originaire du Sud de la France, qui a fait bouger la scène de l’Oméga avec un set 100% vinyle.
Dans la grande salle, c’est une toute autre ambiance. Pour cette dernière heure, The Hacker, un des pionniers de la techno française relance les plus fatigués. Lasers verts, fumée. Au milieu de la fosse on se motive pour une heure intensive rythmée par les basses et le synthé du français aux influences mélodiques. Une heure et quelques minutes de rappel plus tard, le Zénith se vide dans le calme. Direction la SumoRise de 4h à 10h pour les plus motivés, nous, on rentre !

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