La semaine dernière, nous étions à la conférence de presse donnée par la FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier) pour faire un point sur le marché de l’immobilier varois du premier semestre 2015. Et comme nous savons qu’il y a parmi vous de potentiels vendeurs/acheteurs de biens immobilier, nous avons pensé à vous faire un retour sur tout ce qui s’y est dit.
La FNAIM, l’un des plus gros employeur varois
Mentionnons d’abord que la FNAIM représente un important marché de l’emploi varois. Elle regroupe près de 360 agences (environ 45% des agences du Var), dont le nombre augmente chaque année, divisées en cabinets de transaction (les agences immobilières) et administrateurs de biens (syndicats de copropriété et gestionnaires locatifs). Soit environ 2 000 salariés dans le département du Var. Il s’agit donc d’un des plus grands employeurs du département.
Alors que les plus gros employeurs varois dépendent, eux, du secteur public (Ville de Toulon, Préfecture, etc), la FNAIM peut ainsi se targuer d’être classée 6ème employeur de la région PACA. Elle réalise un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros par an, dont 47 millions sont faits sur les ventes de biens.
Un premier semestre encourageant dans le Var
Côté marché de l’immobilier, Julien SAVELLI, Président de la FNAIM du Var, annonce fièrement, lors de la conférence de Presse de ce 29 Septembre 2015, que « Le nombre d’offres est en hausse ! ». Selon la FNAIM, le premier semestre 2015 marque en effet un changement de raisonnement de la part des propriétaires vendeurs, qui semblent désormais accepter la réalité du marché.
Ainsi, même si le volume de transactions est en baisse dans le département par rapport à l’année dernière sur le même semestre, le nombre d’offres est lui en augmentation.
Ce retour de l’offre s’explique par un ralentissement du marché, lorsque la demande était forte et qu’il n’y avait que peu d’offre, ce qui a eu pour conséquence de ralentir également la demande.
Davantage de propriétaires vendeurs se sont donc calés sur la réalité des prix du marché (les prix des biens ont baissé continuellement depuis 3 ans). D’autres, qui n’acceptaient pas la baisse des prix, ont tout simplement retiré leurs biens du marché. En règle générale, la première catégorie correspond à des vendeurs qui ont besoin de vendre (déménagement, décès, divorce…), alors que la deuxième présente davantage un profil de spéculation (vendre sa résidence principale pour toucher une grosse somme).
Concernant les programmes immobiliers neufs, Toulon n’est pas en reste avec son ensoleillement garanti toute l’année. Sa mer, ses plages, ses quartiers résidentiels et sa proximité avec Nice et Marseille en font une ville idéale pour réaliser des investissements immobiliers. Pour obtenir plus de renseignements, il vous suffit de passer par un promoteur immobilier de qualité.
Quelques chiffres sur le premier semestre
Voici, à titre indicatif, quelques chiffres concernant la progression des offres de biens immobilier lors de ce premier semestre 2015 :
Type 1 : + 6% Appartement : + 9%
Type 2 : + 6% Maison : + 1%
Type 3 : + 1%
Type 4 : + 2%
Type 5 : + 5%
Ces biens représentent ainsi, en termes de parts du marché :
Type 1 : 6% Appartement : 47%
Type 2 : 14% Maison : 53%
Type 3 : 22%
Type 4 : 24%
Type 5 : 34%
Logements vacants et propositions solidaires
Actuellement, la FNAIM a recensé 2600 logements vacants dans le Var. Elle a donc fait une proposition pour mobiliser ce parc en incitant les propriétaires à mettre ces biens à la location. Il s’agit d’une proposition de bail solidaire. L’idée est de libérer des logements privés non occupés et de les mettre à un prix au m² proche du prix des HLM. Si le locataire paye ainsi un loyer avantageux, le propriétaire, quant à lui, bénéficiera lui aussi d’exonérations intéressantes.
Une opération qui permettrait de disposer de logements disponibles immédiatement.
Le marché de l’immobilier évolue
Aujourd’hui, ce ne sont pas les personnes les plus aisées qui font tourner le marché. Ce dernier a été repris essentiellement au niveau des petits produits, par des gens qui profitent de taux d’intérêt bas (jeunes ou personnes en fin d’activité).
Le délai de vente, entre le moment où on veut signer un compromis et celui où on le signe réellement, a quant à lui été rallongé. Cela représente une perte de temps énorme car cette procédure oblige à fournir beaucoup de documents supplémentaires.
En conséquence, on constate également un regain de la professionnalisation de ces ventes, au dépend des ventes de particulier à particulier. En effet, 72% des transactions immobilières en France passent désormais par un professionnel. Un taux important qui fait prendre conscience aux professionnels de la nécessité de proposer un service expert et qualitatif. C’est pourquoi tous les collaborateurs de toutes les agences de France doivent répondre d’une obligation de 20h de formation.
La FNAIM estime, satisfaite, que « L’immobilier d’il y a 10 ans, et même d’il y a 6 mois, ne ressemble plus à l’immobilier d’aujourd’hui ». Les professionnels de l’immobilier seraient ainsi de plus en plus compétents, mieux formés, plus transparents.
