L’Espace Malraux Musiques Actuelles (EMMA pour les intimes) continue de compléter tranquillement mais sûrement sa saison Printemps 2016. Après avoir annoncé la venue de Faada Freddy, Caravan Palace ou encore Melody Gardot en avril 2016, c’est l’une des chanteuses phare qui débarque : Izia !
Izïa,
Le 2 avril 2016, à 20h30
Espace Malraux – Six-Fours
Tarif : de 20 à 25 €
Izïa chante en français. Izïa fait danser. Ce n’est pas un virage, c’est une évolution. Intègre et sincère. Izïa a grandi et son nouvel album lui ressemble. Reflet des aspirations d’une jeune femme de 24 ans qui aime à mélanger les univers, les sons, les ambiances, La Vague est la bande son d’une époque, la nôtre, où les frontières entre les genres musicaux n’existent plus. La bande-son d’Izïa où l’électro, le RnB, le rock, la cold-wave et la chanson s’enchevêtrent à l’image de sa playlist du moment en mode shuffle.
La Vague impressionne par la richesse et la précision de sa production, le foisonnement subtil des arrangements et l’immédiateté des mélodies. Les couleurs se confondent, du noir et blanc de The XX et Depeche Mode au violet de Hot Chip et Alt- J, sans oublier les teintes plus mordorées de Gossip, Beyoncé et de The Pixies.
Aucun interdit, aucun tabou, des claviers analogiques peuvent côtoyer au sein d’un même morceau des boites à rythmes mordantes, des guitares syncopées, des chœurs addictifs ou des cordes nues. Izïa trouve là l’écrin parfait pour parler d’amour sous toutes ses formes, amour charnel, passionné, sublimé ou fantasmé, celui qui transporte, celui qui fait mal, celui qui paralyse, celui d’une fille pour son père. Orelsan lui offre Les Ennuis, un duo naïf et frontal comme ils l’imaginaient tous les deux, Lescop lui donne la clef pour débloquer deux textes qu’ils cosignent, Hey et Tomber.
Mais surtout on découvre le chant d’Izïa dans sa langue maternelle. On est forcément troublé par cette voix, son intensité et ses nuances que lui offre ce nouveau langage sublimé par des harmonies vocales luxuriantes.
La Vague est un nouvel album au sens premier du terme. Il est la marque d’une renaissance. La déferlante Izïa ? Parions-le !