Journalistes Voix du Gaou

Vivez le festival des Voix du Gaou comme un journaliste

Depuis plusieurs années, nous nous rendons au Festival des Voix du Gaou. Interviews, coulisses, rencontres avec les artistes, prise de photos… Aujourd’hui, on vous propose de découvrir comment se déroule le festival côté journalistes.

 

# Avant le festival

L’annonce de la programmation du festival est faite lors d’une conférence de presse qui a lieu en Avril-Mai, à laquelle les journalistes et médias sont conviés. Suite à ce, nous devons envoyer par mail à la production (Sud-Concerts pour les Voix du Gaou) une demande d’accréditation, en précisant les artistes que nous souhaitons interviewer et/ou photographier, préciser le média pour lequel nous travaillons et quelques petites infos supplémentaires.

 

Quelques jours avant le début du festival, nous recevons la réponse concernant notre demande : chacun décroche (ou pas) son accréditation pour le festival. Nous recevons également par courrier un petit badge à coller sur notre voiture et qui nous permettra de rejoindre des parkings plus proches de l’île et fermés au public.

 

# Pendant le festival

Nous allons tenter de vous décrire une journée type pour un journaliste. Bien sûr cela varie mais globalement on pourra la résumer comme ça :

– 9h00 // Il y avait un concert hier soir, il faut trier les photos, les retoucher si besoin, les publier, mais aussi rédiger l’article, et également le publier.

13h00 // Le téléphone sonne : on nous propose une interview à 16h00 de l’artiste du jour qui vient tout juste d’accepter notre demande d’interview. Le temps de vérifier les batteries et tout le matériel (micro, appareil photo, téléphone…) et direction le Gaou !

15h00 // Après avoir franchit les barrages de policiers municipaux (merci le badge), nous pouvons rejoindre notre petit parking encore vide à cette heure-ci. Un gain de temps et surtout d’énergie par cette chaleur !

15h15 // L’une des « bénévoles presse » vient nous chercher à l’entrée de l’île. Elle nous remet un bracelet et un badge sur lesquels sont inscrit la date du jour, et qui nous permet d’avoir un accès à l’île pour la journée : en clair il faudra un bracelet et un badge différent pour chaque soir. Le temps d’échanger quelques mots avec pour tâter l’ambiance, elle nous escorte jusqu’à l’espace presse qui nous est réservé (j’y reviens plus bas dans l’article)

16h00 // Nous sommes conviés sur un coin de plage afin de commencer les interviews des artistes. On ne va pas se mentir, le cadre est rêvé et bon nombre d’artistes déclarent n’avoir jamais fait d’interview dans un tel endroit. Tant mieux, ça les détend et nous avec ! En général nous essayons de nous arranger pour faire tous les médias (radio, presse écrite, web…) en une seule fois.

– 17h00 // Pendant que les artistes terminent leurs balances (et pour certains leur baignade), nous enchaînons les interviews avec qui veut bien les faire. Certains médias ne prennent pas la peine (ou n’ont tout simplement pas le temps) d’interviewer les petits groupes, les « locaux ». Dommage. Pour l’anecdote, j’étais seul journaliste pour l’interview d’Asaf Avidan qui n’était pas encore connu en juillet 2012. Certains s’en sont sûrement mordus les doigts ensuite…

19h00 // L’espace presse se remplit petit à petit avec l’arrivée des photographes, on compte entre 7 et 20 personnes environ par concert. Pour nous faire patienter, nous disposons d’un petit frigo (la classe !) et les bénévoles nous amènent même de quoi grignoter ! Le gros avantage de cet espace presse (mis à part son confort particulièrement bien pensé), est clairement les rencontres qu’on y fait. Ce lieu permet des échanges entre professionnels et passionnés. L’occasion de nouer de nouveaux contacts, d’échanger quelques cartes de visite et anecdotes.

20h00 / La première partie s’apprête à ouvrir la soirée. Les bénévoles ont attendu le « top » de la responsable presse du Festival (coucou Marine !) pour venir nous chercher et nous amener jusque devant la scène. Comme dans presque tous les concerts, on nous rappelle la consigne : « 3 premiers morceaux sans flash ». Pour les non initiés, cela veut dire que nous n’avons le droit de prendre des photos que des 3 premières chansons et que l’utilisation du flash est interdite. Une règle imposée dans presque tous les concerts (observez le prochain que vous ferez, vous verrez !).

– 20h10 / Retour à la case départ, à l’espace presse. Nous devrons attendre que la deuxième partie arrive sur scène pour pouvoir retourner faire des photos, dans les mêmes conditions. Bien sûr, nous pouvons sortir et entrer dans l’espace presse à volonté afin de pouvoir aller profiter comme tout le monde du concert. En revanche, non, nous n’avons pas accès à l’espace où se trouvent les artistes.

– 23h00 / L’espace presse s’est soudainement vidé. Après avoir photographié la tête d’affiche, bon nombre de photographes quittent l’île ou vont se fondre dans la foule pour profiter. Le concert durera jusque 00h-00h30 et l’île retrouvera son calme jusqu’au lendemain après-midi.

 

# Après le festival

Une grosse sieste. Une très grosse sieste. Après le festival ce sont toutes les tâches un peu moins marrantes : tri des photos, montage des interviews, biafine contre les des coups de soleil… Mais il nous reste des souvenirs plein la tête et plein les oreilles.

Malgré le fait que couvrir un festival soit un investissement en terme de temps et d’énergie, il en reste néanmoins un travail très plaisant. L’équipe qui s’occupe de la presse sur place est accueillante et à l’écoute, le cadre est magique, les artistes s’y plaisent et ça se ressent sur scène, nous rencontrons des passionnés (photographes, journalistes…) et à chaque fin de festival on pense tous et toujours à la même chose : vivement l’année prochaine !

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