LEVAROIS et la micro-brasserie LE TAILLEUR DE BIÈRE se sont associés afin de lancer une bière unique, parfumée à la fleur de mimosa, cultivée et récoltée à Tanneron. Cette bière hors-série et saisonnière, typiquement Varoise, sera produite à 1000 litres, soit 3 000 bouteilles.
Moi, c’est Quentin. Je suis blogueur depuis 8 ans et je mets en avant le Var et ses pépites au quotidien sur mon blog et mes réseaux sociaux. À côté, je suis entrepreneur dans le domaine de la communication web.
Lui, c’est Renaud. Avant d’être Tailleur de Bière, il était Tailleur de Pierre. Depuis plus d’un an, il a ouvert sa brasserie artisanale à Cotignac. C’est un véritable passionné de bonnes mousses et de recettes originales.
📍 Où acheter ma MIMOTEP ?
(Dernière mise à jour le 12 avril 2021)
Pour acheter votre MIMOTEP, vous avez le choix entre :
- La microbrasserie Le Tailleur de Bière, située au 1 Cours Gambetta à Cotignac
- Le marché des producteurs du Pradet le samedi 17 avril, entre 08h00 et 13h00
- La cave le Cep d’Argent, située 2 places Mgr Deydier à Toulon (au Mourillon)
- La boutique en ligne (en livraison, avec frais de port) de La Tuf : commander en ligne
- La Boustibox Terroir d’avril-mai et ses produits locaux : labousti.fr/la-bousti-terroir
🍺 La Tuf, une bière locale et artisanale brassée à Cotignac
Je me souviens encore de ce jour où j’ai reçu un mail intriguant : il provenait d’une microbrasserie de Cotignac, Le Tailleur de Bière, et disait « Peut-être serais-tu tenté par une nouvelle expérience : Instabrewer 😁 nous recherchons un partenaire pour créer une nouvelle bière !« . Bien sûr que l’expérience me tente ! J’ai beau être originaire du Nord de la France, je n’ai jamais pu ni assister, ni participer au brassage d’une bière. Je me suis donné 24 heures pour y répondre, le temps pour moi de faire quelques recherches sur la brasserie en question. Je dois bien vous avouer que je ne voulais pas me lancer dans un projet sans en connaitre les valeurs et les objectifs.
Au-delà du côté brassage, Le Tailleur de Bière est aussi un bar, et est donc particulièrement touché par la crise que nous traversons. Ses bières ne peuvent plus être vendues à la pression, et doivent donc être vendues en bouteille : un sacré manque à gagner.
C’est dans cet esprit que j’ai accepté de me lancer dans cette folle aventure : créer ma bière, ou plutôt notre bière. Et ça n’a pas été de tout repos car, en dehors de sa préparation, il a fallu imaginer sa recette, son ingrédient principal, son nom, son étiquette…
Lavande ? Figue ? Non... on a opté pour la bière mimosa ! 🌼
Il y a quelques années, en découvrant le Pays de Fayence (dans l’Est-Var), j’ai eu l’occasion de goûter le sirop de mimosa. J’avais vraiment eu un coup de cœur ! Après plusieurs échanges avec Renaud, le brasseur, je lui suggère que nous créions une bière au mimosa. Rapidement séduit par l’idée, il a fait quelques recherches et s’est renseigné sur l’histoire de cette petite fleur jaune pétillante qui borde nos routes et forêts en hiver.
Pour conforter notre choix, nous organisons une petite dégustation très simple : on met quelques fleurs de mimosa dans de l’eau chaude, on laisse infuser, et on goûte. Et c’est plutôt bon !
Rien à voir avec le « cocktail mimosa » à base de champagne et de jus d’orange.
Le mimosa, de Cotignac à Tanneron pour une bière
Quelle bonne idée, cette bière au mimosa ! Sur les réseaux sociaux, j’annonce la nouvelle à mes abonnés et les retours sont très enthousiastes ! Mais seulement voilà, nous sommes confrontés à une problématique de taille : où trouver une quantité suffisante de mimosa (2 kilos), non traité (pas de produits chimiques ou mauvais pour la santé), sans que cela ne nous coûte (pour garder une bière à prix convenable) et fleuri au bon moment ?
C’est du côté de Tanneron, en Pays de Fayence, que nous trouvons la réponse. La famille Vial, mimosiste et apiculteur depuis plusieurs générations, accepte de relever le challenge. Nous ne nous attendions pas à une telle réponse : « Servez-vous et prenez ce dont vous avez besoin » nous répond-elle. Et devinez quoi : c’est elle qui vend le sirop de mimosa que j’avais goûté il y a plusieurs années et que j’avais adoré !
D’ailleurs, Renaud n’en est pas à son coup d’essai. Il propose à ses clients depuis plusieurs mois une délicieuse bière au safran, qui est lui-même cultivé… à Cotignac. Bien sûr, la quantité est bien moins importante que le mimosa. Cet état d’esprit me plait, d’autant plus que j’ai pu rencontrer Sabine et Jean, ses producteurs, et même les aider à la récolte le temps d’une journée.
Renaud : du tailleur de pierres au tailleur de bière
Je vous parlerai de Renaud prochainement… car avant d’être tailleur de bière, il était tailleur de pierres !