Je ne vous parle finalement pas si souvent de ma vie personnelle. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’une expérience (ou plutôt d’une opération) qui a changé ma vie, et surtout ma vue. En juin 2018, je me suis fait opérer de la myopie. En fait, je crois que j’aurais aimé pouvoir lire ce genre d’article avant de me faire opérer, juste pour comprendre et me rassurer.
Pour ceux à qui ça parle, j’avais une correction de -6 à chaque oeil. Autant vous dire que je n’y voyais rien de loin… enfin quand je dis de loin, c’est à partir d’un mètre. Pas si loin en fait. Je portais donc chaque jour des lentilles ou des lunettes. Le pire, quand tu n’as pas tes lentilles et que tu cherches tes lunettes de vue : autant dire que ça peut durer des plombes. Normal, tu n’y vois rien ! L’autre situation pénible, c’est quand il est tard le soir et que tu portes tes lentilles depuis tôt le matin : ça pique et tu as les yeux secs. Bref, un calvaire !
Aujourd’hui, j’ai dit adieu aux lentilles et au revoir les lunettes ! De près ou de loin, maintenant, j’y vois bien. Je vous raconte tout ça en détail.
Technique SMILE, PKR ou Lasik pour se faire opérer de ma myopie ?
Je me suis fait opérer chez Elsan Vision, à la clinique Saint-Michel de Toulon. Même si elle propose d’autres opérations de la vue, je vais aujourd’hui uniquement vous parler de celle de la myopie.
Il existe 3 principales techniques pour corriger la vue lorsqu’on est myope. Pour ma part, j’ai opté pour la technique SMILE (et pas seulement pour son nom rigolo). Je l’ai choisie car il s’agit de la dernière innovation en matière de chirurgie réfractive, et surtout car elle procure un « confort » inégalé. Si vous vous renseignez sur les différentes techniques existantes, vous verrez qu’elle est la moins contraignante, car elle demande finalement peu de cicatrisation. Je vous explique le déroulé de l’opération un peu plus bas dans l’article. En plus d’une meilleure cicatrisation, elle permet aussi une récupération visuelle beaucoup moins longue.
Même si bien sûr la clinique ne peut vous garantir à 100% que vous en sortirez sans aucune complication (cela reste une opération, il ne faut pas l’oublier), je peux vous dire que j’ai été totalement bluffé par le résultat. Pour l’anecdote, j’ai été opéré de la vue le matin et j’ai fini ma journée en prenant l’apéro aux Jungle Jazz le soir même. Absolument rien ne le laissait penser (pas de pansement, de lunettes de soleil…). C’est pour toutes ces raisons que je recommande, les yeux fermés (ahahah, je l’adore celle-là) la technique SMILE à Toulon.
Renseignez-vous bien car toutes les cliniques ne la proposent pas (et certaines ne la mentionnent même pas). D’ailleurs, j’ai un pote (coucou Thomas !) qui s’est fait opérer ailleurs, qui n’a jamais eu connaissance de cette technique et qui a eu un mal de chien pendant une bonne semaine après s’être fait opérer…
Avant de se faire opérer de la vue, il faut être éligible
Cela faisait plusieurs années que je voulais me faire opérer de la myopie. Cependant, il y a quelques pré-requis, à commencer par la stabilisation de la vue. En fait, il n’y a pas d’âge précis : il faut juste que votre vue soit stabilisée (c’est à dire qu’elle n’ait pas baissé) depuis 2 à 3 ans. Avouez que ce serait dommage de vous faire opérer, et que 3 ans plus tard, votre vue ait à nouveau baissé.
L’autre condition, c’est que vous ayez tout ce qu’il faut là où il faut. Tout ça, vous le saurez suite à un examen d’éligibilité, réalisé à la clinique. En gros, c’est comme une visite chez l’ophtalmo, mais en un peu plus poussée. Cet examen est bien sûr payant, mais j’ai, à la fin de cet article, une petite surprise qui pourrait vous faire plaisir.
Parlons maintenant du prix de l’opération. Il faut savoir que la technique SMILE, celle pour laquelle j’ai opté, est la plus onéreuse. L’autre chose à savoir, c’est que le prix global comprend en fait l’opération, mais également le suivi post-opératoire. Autrement dit, vous n’aurez plus rien d’autre à dépenser ensuite. Ce coût total s’élève environ à 2500€. Si on le décompose, environ la moitié va à la clinique (le centre) et l’autre moitié au chirurgien (honoraires).
Clairement, c’est élevé. Cependant, en faisant le calcul, je me suis aperçu que l’opération serait rentabilisée (uniquement en terme de lentilles, je ne vous parle même pas des lunettes) au bout de 4 à 5 ans. Si vous avez de la chance (ce n’était pas vraiment mon cas), votre mutuelle peut aussi prendre une bonne partie de votre opération de la vue en charge.
Pendant l'opération
Avant même de commencer à rédiger ce paragraphe, je dois vous faire une confidence : j’ai la phobie des piqûres. Ouf, il n’y en a pas durant cette opération. En fait, je crois que je suis juste un mec un peu douillet, et j’ai horreur de tout ce qui touche au médical. Autant vous dire que j’ai donc abordé cet événement avec un peu d’appréhension. Je vous détaille mon opération SMILE, qui se déroule en plusieurs phases :
- L’accueil : la salle d’attente est cosy et on y prend le café. De quoi se détendre. Difficile de vous en dire plus, mis à part que j’ai aimé la déco ahah.
- La préparation : une petite salle permet de se préparer (charlotte dans les cheveux, blouse au corps et protections par-dessus les chaussures). Cette étape est l’occasion de nous expliquer concrètement comment cela va se passer, ce qu’il faudra faire et ce qu’il faudra éviter.
- L’anesthésie : rassurez-vous, on ne vous endort pas. En fait, on vous met juste des gouttes dans chaque oeil. Ça prend 1 minute, et ça pique 20 secondes. Ensuite, plus rien, et les yeux deviennent insensibles.
- Le laser : vous vous allongez et fixez un point vert durant 20 secondes pour chaque oeil, et… c’est tout. Aucune douleur, aucune gêne : rien ! C’est même surprenant en fait, on se demande si ça a bien fonctionné.
- L’opération : c’est la moins agréable. Le chirurgien rentre par la toute petite incision réalisée juste avant par le laser, défait le lenticule de cornée et le retire. Cela ne fait pas mal du tout, c’est juste désagréable et gênant de savoir qu’on touche à votre oeil.
- Le repos : vous quittez le bloc opératoire pour vous installer dans une salle de repos. L’occasion de reprendre vos esprits et de vous dire que ça y est, c’est fini !
- L’examen : aussitôt après votre opération, une petite vérification (comme un mini-examen de la vue) est réalisée. Il ne dure que quelques minutes et vise à checker que tout s’est bien passé.
En résumé, je n’ai ressenti aucune douleur lors de l’opération. D’ailleurs, ni après (mais ça, je vous en parle ci-dessous). C’est finalement assez court en terme de temps, comptez 1 heure au total, dont 20 minutes d’opération. J’ai VRAIMENT apprécié le fait qu’il n’y ait pas d’aiguilles (les piqûres !) et d’être pleinement conscient de ce qui se passait (pas d’anesthésie, mise à part locale au niveau de l’oeil). L’autre chose vraiment plaisante, c’est que durant toute l’opération, on vous parle, on vous guide, on vous tient la main… bref, on vous rassure.
Après l'opération
Après avoir profité de la salle de repos, je suis rentré chez moi en me faisant raccompagner. On y voit flou en sortant de là, normal, les yeux sont encore endormis. Notez qu’il n’est pas du tout envisageable de conduire immédiatement après l’opération.
En début d’après-midi, j’ai fait une petite sieste dans le noir complet (la fatigue, l’émotion…). En sortant de la chambre, surprise : j’y voyais plutôt bien. Si bien qu’avec ma mère, nous sommes allés nous balader dans le centre-ville de Toulon. J’avais bien sûr pris soin de mettre mes lunettes de soleil : pour protéger mes yeux, et pour éviter d’être ébloui. En fait, plus les heures passaient, mieux j’y voyais. Le soir, c’était à tel point que je suis allé passer ma soirée aux Jungle Jazz, à l’Hôtel de la Corniche. Au fil des jours, ma vue a continué à progresser, frôlant au bout d’un mois les 15/10. Plutôt sympa, non ? J’ai pu reprendre mes activités sportives ou encore la conduite dès le lendemain.
Au niveau des soins apportés/contraintes après cet acte chirurgical :
- j’ai eu 4 rendez-vous d’examen avec la chirurgienne (J+1, J+7, J+15, J+30)
- j’ai dû mettre des gouttes 3 fois par jour dans mes yeux (+ du lubrifiant autant que je le voulais) pendant une quinzaine de jours
- il faudra bien sûr éviter durant quelques temps l’eau dans les yeux (piscine, mer…) ou encore le sable
Aujourd’hui, j’ai enfin perdu le réflexe d’attraper mes lunettes de vue au réveil sur la table de nuit. Terminé les yeux secs, les lentilles à racheter tous les 3 mois ou encore la peur de casser ses lunettes. Comme n’importe qui, il faudra que je programme une fois par an une visite chez l’ophtalmo.
Lorsque j’en parle, on me demande souvent si cette correction va me durer à vie. J’ai tendance à répondre « oui mais… ». Car ma myopie a beau avoir été corrigée, il n’est pas impossible que plus tard je sois atteint par la cataracte. En fait, elle touche 1 personne sur 5 à partir de 65 ans. Bon en sachant que je viens de fêter mes 29 ans, ça me laisse encore de quoi la VOIR venir.
Informations pratiques (+ CADEAU)
Si vous souhaitez faire corriger votre myopie, la première étape, c’est de vérifier votre éligibilité. Vous pouvez peut-être également juste avoir envie d’avoir plus d’informations. Quoiqu’il en soit, vous pouvez joindre le Centre Laser de la Clinique Saint-Michel au 04 98 00 19 19 et disposer de tous les renseignements dont vous avez besoin.
L’examen d’éligibilité est payant. Cependant, j’ai une petite surprise pour vous. En échange de votre adresse email, Elsan Vision a accepté de vous offrir gratuitement cet examen. Plutôt canon, non ?
🎁 Le code promo à donner lors de votre prise de rendez-vous est :[emaillocker id= »26086″]LEVAROIS[/emaillocker]
Centre laser elsan vision
- Pensez à dire à Monsieur ASLI Belkacem que vous venez de ma part (LEVAROIS)
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Clinique Saint-Michel
Avenue d’Orient
83000 TOULON - 04 98 00 19 19