L'étudiante et Monsieur Henri

Une délicieuse comédie s’invite à Ramatuelle

Après le succès connu par la pièce au Petit Théâtre de Paris, il allait de soit que la production du Festival de Ramatuelle attribue à L’étudiante et Monsieur Henri deux soirs de représentations consécutives, les 1er et 2 août 2013. Et ici, tout le monde le sait, lorsqu’une pièce est rejouée deux fois de suite au Festival, c’est un gage de qualité ! Retour sur le succès de cette comédie.

 

Et comment parler en d’autres termes de cette pièce d’Ivan Calberac et mise en scène par José Paul, qu’en la qualifiant d’extrêmement drôle, mais aussi de profondément touchante.

 

 

L’histoire se déroule en effet dans le huis clos de l’appartement de Monsieur Henri (Roger Dumas), dont une chambre à été mise en location par Paul (Sébastien Castro), son fils, inquiet de l’isolement dans lequel vit son père de 78 ans. Et c’est ainsi qu’arrive Constance (Claudia Dimier), jeune étudiante, toutefois en échec, fraichement débarquée sur Paris, qui n’a d’autre choix que cette chambre pour se loger. Monsieur Henri, à qui l’initiative de son fils ne plait pas du tout, fera tout pour décourager la jeune fille à rester, mais Constance tiendra tout de même bon devant l’insistance de son hôte, et finira par s’installer tant bien que mal. Le bougon septuagénaire déteste par ailleurs cordialement sa belle-fille (Lysiane Meis), et décide alors de se servir de la charmante et pétillante Constance pour semer la zizanie dans le couple de son fils, sans penser une seconde aux conséquences qui découleront de son acte. Mais n’en dévoilons pas d’avantage, la pièce nous offre des rebondissements en cascade et des retournements de situation inattendus, qui font que ce que l’on croit vrai à un moment se retourne inévitablement à l’instant d’après !

 

L'étudiante et Monsieur Henri

 

Bourrée de répliques drôles et efficaces, on rit énormément, mais tout en restant touchés par cette comédie de caractères qui a pour cible ingérences familiales, hérédités lourdes à assumer, et difficulté de concilier grands rêves d’une vie et petits arrangements du quotidien, ce à 20, 40, ou 80 ans ! Le quatuor de comédiens épate pour incarner ces personnages complexes, progressant entre noirceur et sensibilité, rire et gravité, comique et profondeur.

 

Une pièce acclamée par les jets de coussins traditionnels !

 

À voir absolument !

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